Chaque unité de calcul (ou neurone) est modélisée comme une fonction de réponse f qui traite un jeu de données d'entrée multimodal sin1,...,sinn. On peut supposer sans perte de généralité que les données d'entrée sont indexées sur l'axe temporel. On parle alors de message d'entrée où sini={sini(t)}t∈{t0,...tf} représente un jeu de données indexé sur une trame temporelle et sini(t) représente un point de mesure du ième message à l'instant t.
La sortie du neurone au temps tf est un scalaire: sout(tf)=f(sin1,...,sinn) (on parle aussi de réponse du neurone aux messages d'entrée). Un neurone est donc une unité élémentaire de traitement des données.
Le message de sortie du neurone : sout={sout(t)}t∈{t0,...tf} est constitué d'une succession d'états "hauts" et d'états "bas":
s(t)=∑ˆt∈Toutδ(t−ˆt)
Les synapses sont les canaux d'entrée des neurones :
L'intégration de la totalité des entrées peut être exprimée par une fonction de mise à jour du potentiel de membrane de la forme: V=g(sin1,...,sinn) où sin1,...,sinn sont les n signaux entrants.
V=n∑i=1Jie(sini) où Ji est le coefficient synaptique de l'entrée i.
L'activation d'un neurone repose ensuite sur un mécanisme non linéaire de passage de seuil.